Dans le cadre du projet Menyumenyeshe, IPROSARUDE en partenariat avec Care International Burundi a mené des activités de sensibilisation de masse depuis 2017 dans différentes provinces du Burundi. Pour cette année 2019, une deuxième session de sensibilisation de masse a été menée dans 4 provinces à savoir : Kirundo, Muyinga, Kayanza et Gitega. Au total, 8 communes ont été concernées par cette activité et plus de 18 000 personnes ont été sensibilisées.
Les adolescents et les jeunes sont confrontés à de nombreux problèmes, notamment les grossesses non désirées chez les jeunes filles, les mariages précoces, les avortements clandestins, l’infanticide, le décrochage scolaire, la prostitution juvénile, la toxicomanie, la propagation des IST / VIH / SIDA, les abus sexuels perpétrés parfois par des adultes sur des jeunes, l’alcoolisme, etc.
L’enseignement s’est concentré sur 4 thèmes : la prévention des grossesses non désirées, les mariages précoces, la prévention de la violence sexiste et la promotion de la communication entre parents et enfants. Après l’enseignement, des questions ont été posées au public et des prix ont été attribués aux meilleurs répondants.
Au total, pour cette année 2019, plus de 44 000 personnes ont été sensibilisées dans 28 communes (20 communes en août 2019 et 8 communes en décembre 2019).
Des membres de l’administration, du niveau provincial au niveau local, ont assisté à ces activités dans les 8 communes. Des parents, des jeunes et des adolescents ont également participé.
Leçon apprise :
L’implication de l’administration est un facteur clé dans le succès de cette activité.
Comme dans toutes les communes, des membres de l’administration étaient présents et ont informé la population qu’une sensibilisation de masse sur la SSR allait être menée. Dans la commune de Makebuko, il y avait beaucoup d’étudiants. Ils nous ont dit qu’ils avaient déjà été informés par leurs directeurs qu’une activité sur la SSR allait avoir lieu. Après avoir passé leurs examens, la plupart des étudiants sont venus à l’activité. Pendant l’enseignement, certains élèves prenaient des notes afin de pouvoir répondre correctement aux questions et de recevoir les prix.
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